Suite au confinement, avez vous aujourd'hui le syndrôme de la cabane ?

Le syndrome de la cabane est un phénomène psychologique qui se produit lorsque les personnes restent confinées dans un petit espace pendant une période prolongée, souvent en hiver. Cette condition était auparavant appelée "fièvre des congélations" car elle était fréquemment observée chez les trappeurs, les bûcherons et les explorateurs qui passaient de longues périodes dans des cabanes isolées.

Les symptômes du syndrome de la cabane incluent une forte anxiété, des sautes d'humeur, une perte d'appétit, des troubles du sommeil, de la dépression, une phobie des espaces ouverts et une forte envie de rester à l'intérieur. Les facteurs qui peuvent contribuer à ce syndrome sont les suivants :

- Le manque de lumière naturelle : les cabanes sont souvent situées dans des zones reculées où l'éclairage est limité, ce qui réduit la lumière naturelle nécessaire pour réguler les hormones du sommeil, l'humeur et l'appétit.

- La solitude : les personnes qui souffrent du syndrome de la cabane peuvent se sentir isolées, surtout si elles sont seules ou si elles ont peu de contacts sociaux. La solitude peut aggraver les symptômes de la dépression et de l'anxiété.

- La restriction de l'espace : passer de longues périodes dans un petit espace peut rendre les gens anxieux et déprimés, surtout s'ils ne peuvent pas sortir de la cabane ou s'ils ont des problèmes à l'extérieur.

- La réduction de la variété des activités : les personnes qui restent dans une cabane pendant une longue période peuvent se sentir enlisées dans une routine monotone, avec peu de variation dans les tâches et les activités quotidiennes. Cela peut également aggraver les symptômes de l'ennui et de la frustration.

 En raison de la pandémie mondiale de COVID-19, de nombreuses personnes à travers le monde ont subi un confinement prolongé pour des raisons de sécurité. Cette situation exceptionnelle a donc créé une situation favorable à l'apparition du syndrome de la cabane chez de nombreuses personnes qui résonne encore des années après.

Lorsque la pandémie de COVID-19 s'est répandue dans le monde entier, de nombreux pays ont mis en place des mesures strictes pour limiter la propagation du virus. Les mesures de confinement et de distanciation sociale ont été les plus courantes. Pour les personnes habituées à sortir de chez elles tous les jours pour travailler, étudier ou interagir avec leur communauté, l'isolement prolongé à la maison a été extrêmement difficile à vivre.

Il est important de reconnaître les signes du syndrome de la cabane et de prendre des mesures pour le prévenir. La première étape consiste à reconnaître que le syndrome de la cabane est une condition réelle et à ne pas minimiser les sentiments que l'on peut ressentir. Cela peut être difficile, surtout si l'on est habitué à gérer son stress de manière autonome.

Mais la thérapie peut vous être d une grande aide.

Reconnaître votre syndrome et en parler est donc  la 1 ére étape de votre mieux être.

La deuxième étape est de se concentrer sur les actions pour lutter contre ce syndrome. Certaines stratégies peuvent aider les personnes atteintes du syndrome de la cabane à se sentir mieux et à sortir de chez elles.

En consultant une sophrologue vous apprendrez des exercices pratiques vous aidant à couper vos pensées négatives, à calmer les réactions physiques, à projeter vos prochaines sorties de manière visuelle et sensorielle afin de vous remettre en action.

En conclusion, le confinement prolongé a pu amener certaines personnes à développer le syndrome de la cabane.

Qui est a différencier d' un caractère casanier qui n est ni pathologique, ni moins bien que d' aimer être à l' extérieur.

Le stress de l'isolement peut entraîner des sentiments d'anxiété, de frustration et de panique qui empêchent les personnes touchées par ce syndrome de sortir de chez elles. Il est important de reconnaître les symptômes du syndrome de la cabane et de mettre en place des stratégies pour le prévenir et le traiter. Cela peut inclure des contacts sociaux réguliers, une routine d'exercice, la fixation d'objectifs réalisables et la consultation chez un professionnel du bien être.

Alors n hésitez pas. Prenez rdv au cabinet Hypnose et Sophrologie de Marseille, je serai à l écoute de vos difficultés.

Article écrit par Sophie Sailhan . Tous droits réservés.